Pour ma mère, le cercueil ne rentrait pas dans la chambre, ils l''avaient déposé dans l''entrée sur deux tréteaux. Je n''ai pas voulu qu''ils la touchent, je l''ai prise en poids et portée jusqu''au cercueil où je l''ai installée. Me souviens encore de ce dernier contact, de la robe d''été à petites fleurs qu''elle portait, de sa légèreté et de sa rigidité, comme une branche…