Un film, souvent, parle de quelque chose ; c’est une habitude qui a été prise dès les débuts du cinéma et qui s’est installée comme une sorte d’évidence : un film doit avoir un sujet. Si possible des personnages, des décors et des rebondissements… Les spectateurs se seraient, parait-il, attachés à cette vieille habitude. Il est donc temps d’essayer autre chose ! Avec Avatars du vide, nous allons nous appliquer à ne parler de rien… Ou plutôt du vide, puisqu’on découvrira assez vite qu’il existe une subtile nuance entre les deux concepts.