“Ma vie, il ne faut pas l’écrire, il faut l’imaginer”, a écrit Franz Liszt (1811-1886).

Une évocation très documentée de Judit Kele.

Les pianistes Adrienne Krausz, Muza Rubackyté et la soprano Wendy Waller, ferventes interprètes de Liszt, nous font partager leur amour pour ce compositeur. Elles font vivre sa musique avec des morceaux comme Rêve d’amour, La Campanella, Mephisto-Valse, des extraits de la Dante-Symphonie, de la Faust-Symphonie et de la Missa Solemnis.

Sur fond de gravures, de peintures, de photos d’époque, la vie du compositeur est largement évoquée : enfant prodige, interprète fascinant et première «star » de la musique, professeur et théoricien, séducteur malgré lui, compositeur prolifique, chrétien ardent…

La parole de Liszt lui-même est fidèlement respectée à travers ses multiples écrits :

abondante correspondance, notamment avec la comtesse Marie d’Agoult, mais aussi

journaux intimes et essais. La réalisatrice restitue ainsi l’atmosphère des salons littéraires et musicaux du XIXe siècle européen dans lesquels le jeune Liszt s’est illustré, avec son ami Chopin, auprès de personnalités comme Berlioz, Hugo, Sand…